Il y a souvent quelqu’un, quelque part, qui croit. Il y a, encore plus souvent, quelqu’un, quelque part, qui ne croit pas. Mais au final, il y a toujours quelqu’un qui croit plus que moi, ou moins que moi. C’est ce deuxième cas qui nous intéresse ici, dans la distance face à toute croyance, surtout révélée, dans le contexte occidental et chrétien. Que reste-t-il du croire malgré tout, et comment le vivre lorsque la référence à Dieu s’estompe ? Il existe des cultes sans Dieu en Angleterre et des athéismes heureux, ou encore des chercheurs de sens qui ne gardent que le meilleur des traditions. Il y a aussi ces croyants discrets qui découvrent la richesse et la profondeur des questions posées par l’incroyance.
Sommaire :
- Éditorial : Ce qu’il reste à croire, Dimitri Andronicos p.5
- Je suis un athée non dogmatique et fidèle, André Comte-Sponville p. 7
- Dieu et ses remplaçants, Jean-Luc Blondel p. 17
- Le chrétien et le non-chrétien, Elio Jaillet p. 23
- Croire sans restes, Dimitri Andronicos p. 31
- Process et athéisme, Mathias Hassenfratz-Coffinet p. 39
- Les nouvelles spiritualités : un défi pour les Églises, Alessandra Maigre p. 49
- Douter de la croyance, croire en la force du doute, Yannick Burri p. 61
- Croyants et athées, unissons-nous ! Jean-Christophe Emery p. 67
- Face aux croyances cosmiques, le défi chrétien, Gilles Bourquin p. 75
- Appartenir sans croire, Josh Bullock p. 83
- Quelle place pour la prise en compte de l’incroyance dans l’enseignement ?, Céline Ehrwein p. 95